- Pour apprécier au mieux ces pièces sonores, munissez-vous d'un casque ou d'une paire d'enceintes de bonne qualité -
Neuve-Terre - 2020 Field recording De Port-aux-Basques jusqu’à L’Anse-aux-Meadows, je parcourais l’été dernier la côte ouest de Terre-Neuve. Depuis mon vélo, je capturais des paysages sonores, comme autant de souvenirs… À présent confiné entre les quatre murs de ma chambre, je me replonge dans ces vastes paysages, et, plus lointains que jamais, il contrastent fortement avec le décor immédiat et intérieur. |
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Le silence sur un fil - 2017 - 43'
Field recording *** Phonurgia Nova Awards 2017 - Prix "Paysage sonore" *** Après avoir réuni une collection de silences récoltés en Alaska, l'occasion est venue de chercher une définition de cette matière discrète presque totalement disparue. Cette pièce s'écoute au casque ! avec la participation de : Jean-Yves Ginchereau, François Théberge, Chantal Dumas, Polo Burguière, Robert-Marcel Lepage, Adélaïde Lumbroso, Marc-André Lion Casavant, Gédéon Richard et Arnaud Têtu |
Ghosts of Cape-Breton / Les fantômes du Cap-Breton - 2016 - 10'
Documentaire/Documentary *** RIDM "Le réel à l'écoute", troisième prix *** In Cape-Breton Isle, Nova-Scotia, every house has his ghost storie. Recorded on a bicycle ride in Nova Scotia.. // Sur l'Île du Cape-Breton en Nouvelle-Ecosse, chaque maison a ses histoires de fantômes A partir de prises de sons effectuées au printemps 2016, lors d'un périple à vélo à travers la Nouvelle-Ecosse.. |
La Carte des Silences - 2016
Installation sur le web, en sons et en images Vous qui êtes piégés par votre écran, libérez-vous le temps d'un errance inopinée. Le Silence est d'or, et sa carte vous endort. La Carte des Silences retrace un parcours récent à travers l'Alaska, par le prisme des silences qui habitent profondément ces terres du bout monde. Parfois les silences existent parce qu'il y a des mouvements, aussi petits et lointains soient-ils. Aussi, vous profiterez mieux de l'expérience avec un casque. Conception, prises de sons, prises de vue : Daniel Capeille Conception web : Sylvain Lumbroso |
La Ruine et l'Explorateur - 2015 - 58'
Recit La jungle urbaine s'étend et recouvre parfois un bâtiment délaissé sous sa canopée de béton. Les passants ne s'attardent plus sur cette silhouette familière qui n'a d'invité que le silence. Pourtant, une nuit, trois lueurs fragiles s'engouffrent dans le ventre du monstre déchu. Alors le silence est surpris : des paroles chuchotées évoquent la cendre, avant de se perdre dans l'écho des salles dévastées par le temps. |
Palombe - 2014 - 3'59"
Documentaire Sur la route de Pellegrue, j'ai rencontré Albert. Perché à la cime d'un arbre, il observait le ciel. (Version courte de "Chasse à la palombe") |
** MENTION SPECIALE **
Concours Libération-APAJ-France Culture - 2014 |
L'Horizon - 2014 - 10'55"
Poème spatio-temporel Jean-Pierre Luminet, astrophysicien à l'Observatoire de Meudon, spécialiste des Trous Noirs et de l'Univers Chiffonné, poète à ses heures étoilées, plonge dans les profondeurs du cosmos... Construit comme un poème, L'Horizon se place du point de vu de notre explorateur, qui se dirige vers un Trou Noir. Pendant le voyage abyssal entraîné par un thème acousmatique et musical lancinant, c’est justement sa confrontation usuelle entre la poésie et la science qu’il évoque. Comment l’imaginaire de la poésie nourri la recherche scientifique, et vice-versa ? Mais la singularité du temps à l’approche du Trou Noir provoque la distorsion progressive du discours… |
** Sélection officielle **
Festival Longueur d'Onde 2015 - Brest |
Petite Sonate Mécanique pour Vieilles Machines Typographiques qui Marchent Encore - 2005 - 12' env.
Mécanique / Acousmatique « L’atelier du typographe est bruyant, mais le texte qu’il manie est silencieux. Pourtant, quand on lit un texte bien typographié, incontestablement ça fait du bruit dans la tête ! » « La typographie est un geste mécanique mais philosophique. C’est-à-dire qu’à chaque geste mécanique correspond un geste philosophique. » « Le geste typographique, c’est lever le caractère dans la casse, puis le déposer dans le composteur. Les mots ne sont pas choisis au hasard : car le but c’est d’élever les caractères, les faire fermenter dans un composte, pour enfin les justifier dans un texte. » « Quand le typographe reçoit un texte, on dit (dans le jargon) qu’il reçoit sa conscience. Voici les étapes du geste typographique : lire et comprendre le texte ; choisir des caractères ; justifier le texte (l’homogénéiser sur le support) ; composer ; sortir une épreuve ; corriger les fautes (ce que j’appelle les coquilles, en références aux coquilles ou capuches des pèlerins qui vont expier leurs fautes à Saint Jacques de Compostelle…) ; puis donner vie au texte. Et vous croyez que c’est fini ? Il faut encore décomposer le texte pour ranger les caractères ! Le geste typographique c’est donc une approche très philosophique et symbolique du geste conscient : lire/comprendre/interpréter, avoir du caractère, se justifier, composer, corriger après avoir subit une épreuve, donner de la vie, et finalement décomposer. » « Ensuite, la lettre du typographe est vivante : elle a d’abord du caractère (sa police), elle a un corps (sa forme), un œil (l’œil de la lettre), des jambes (le jambage) et enfin un espace vital (le blanc de tête et le blanc de pied). Mais surtout, la lettre est amoureuse de l’encre… » « Le geste typographique c’est apprivoiser le caractère pour donner une bonne interprétation du texte. C’est pour ça que le typographe est dans le regard du livre.» Philipe Devoguël, Typographe |
Présentation avec les collections du musée
Musée de la Typographie Colophon, Grignan (France) |